My Blog
Details of the works
Stories
First period, the 1990s
Priv’Art
Partner artists
Sources of Inspiration
“Retrouvez dans cette page toutes mes petites histoires, l’explication de certaines de mes toiles, des petites anecdotes sur mon parcours et d’autres extras qui touchent mon activité artistique“
Details of a work of art – why ?
L’arche de Darwin ou quand le monde est devenu fou.
“L’arche de Darwin, ou quand le monde devient fou”, n’est pas seulement surréaliste, c’est une véritable allégorie de la catastrophe écologique et de la stupidité humaine. L’artiste nous livre ici une toile percutante et mordante, un véritable cri d’alarme teinté de l’absurdité que l’on retrouve dans l’interaction humaine avec la nature. L’œuvre est une fable contemporaine où le monde animal, symbolisé par les icônes de l’évolution aux Galápagos, est la victime innocente de la frivolité et de la débilité de l’homme.
Le Décor du Désastre : La Vidange de l’Océan Les fonds marins asséchés. L’artiste installe d’emblée l’horreur écologique. Cette vidange est explicitement causée par la présence d’une bonde de baignoire au premier plan, matérialisant l’idée que l’océan a été traité avec la même désinvolture qu’un bain vidé.
La présence des squelettes de poissons confirme la catastrophe : tout a disparu par cette négligence domestique et absurde. L’arche naturelle en arrière-plan (l’arche de Darwin), dont on sait qu’elle s’est partiellement effondrée, devient le symbole poignant d’un monde qui s’écroule.
Les Victimes de l’Absurdité Humaine : Les animaux, peints avec une grande fidélité anatomique et une palette colorée et vivante, sont les cibles innocentes de cette “folie du monde des hommes” :
• Le Fou à pattes bleues fait face à une gigantesque cible, elle-même criblée. Il est le témoin d’un monde où la sélection naturelle est remplacée par la sélection par le jeu . La Nature est devenue un passe-temps trivial et destructeur.
• La Frégate porte la blessure de cette stupidité. Son sac gulaire rouge, symbole de parade nuptiale et de survie évolutive, est pansementé de sparadraps. Ces blessures, nous précise l’artiste, sont le résultat direct de l’utilisation déviée des fléchettes humaines. Le message est d’une clarté violente : les jeux et l’insouciance humaine blessent physiquement et symboliquement l’essence même de la vie animale et de l’évolution.
“L’arche de Darwin, ou quand le monde devient fou” est un manifeste puissant et visuellement captivant. Loin de n’être qu’un assemblage surréaliste, c’est une critique acerbe de l’interaction humaine sur le monde animal. L’artiste utilise le contraste entre la beauté vibrante de la nature et l’horreur absurde des objets humains (cible, sparadraps, bonde) pour dénoncer la stupidité de nos actions.
Le tableau réussit brillamment son pari : il est une œuvre d’art engagée, colorée, remplie d’animaux, et portée par un côté absurde qui rend son message d’autant plus mémorable et dérangeant.
C’est une œuvre très réussie, qui ne se contente pas de montrer ; elle accuse avec intelligence et créativité.
Quand la neige fond, où va le blanc?
“Quand la neige fond, où va le blanc”
L’œuvre se présente comme une toile vibrante et audacieuse, capturant d’emblée le regard par son usage exubérant de la couleur et sa composition narrative foisonnante. L’artiste nous plonge dans un paysage alpin idéalisé, où les lois de la nature et de la logique semblent joyeusement suspendues.
Le Paysage et la Palette :
La composition est dominée par un contraste saisissant entre les imposants massifs montagneux et la prairie verdoyante de l’avant-plan. Les montagnes, d’un brun-ocre chaleureux, coiffées de sommets enneigés, ancrent la scène dans un réalisme teinté de naïveté picturale. L’artiste maîtrise l’art de la couleur : le vert de la prairie est d’une intensité presque acide, amplifiant le caractère vif et joyeux de la scène. Le ciel, d’un bleu éclatant, presque trop parfait, sert d’écrin à la narration. Le ciel bleu sans nuages est ici une exception notable, mais il renforce le côté “carton-pâte” ou décor de théâtre où l’action absurde peut se dérouler sans interférence atmosphérique (hormis la vapeur bien sûr).
L’Élément Absurde et Narratif :
C’est l’action qui confère à ce tableau toute sa singularité et son titre énigmatique. Le regard est immédiatement attiré par la colonne de vapeur d’un blanc pur et cotonneux qui s’échappe d’une énorme marmite noire, trônant au centre de la prairie. Cette vapeur, c’est clairement le “blanc” du titre, la question matérialisée.
Autour de cette marmite, la scène se peuple d’une activité frénétique et résolument illogique :
- Le Rassemblement du Blanc : Au premier plan, des personnages s’activent dans un ruisseau issu de la fonte des neiges. Ils semblent littéralement pêcher ou récolter l’eau blanche à l’aide de pelles et de seaux, comme s’il s’agissait d’un minerai précieux ou d’un ingrédient essentiel.
- La Transformation : Les personnages convergent vers la marmite où l’on devine que l’eau est chauffée ou transformée pour en extraire l’essence du “blanc”, qui se manifeste sous forme de cette éclatante et mystérieuse vapeur. On note l’intervention d’autres ouvriers autour du chaudron, ajoutant au sentiment de labeur collectif et décalé.
- Le Monde Animal : Le bétail, élément cher à l’artiste, est intégré avec finesse. Les vaches rousses, aux taches blanches bien délimitées, et les moutons au lainage généreux, sont des témoins passifs mais essentiels de cette alchimie montagnarde. L’un des personnages, peut-être une bergère en habit rouge vif, semble appliquer du blanc (peut-être la vapeur condensée ?) sur un mouton à l’aide d’un petit instrument plat, soulignant l’absurdité de la tâche : ils créent le blanc animal à partir de la neige fondue.
Interprétation :
L’œuvre est un commentaire poétique et plein d’humour sur le cycle de la nature et la futilité des efforts humains face à ses mystères. En nous demandant où va le blanc, l’artiste ne cherche pas une réponse scientifique, mais ouvre une porte sur l’imagination et la fantaisie. Le tableau est un merveilleux exemple d’absurde joyeux et coloré, une fable moderne et bucolique.
Par sa technique nette et son sujet onirique, l’œuvre s’inscrit dans une tradition de la figuration narrative et fantaisiste, rappelant l’univers de certains artistes d’art brut ou naïf, mais avec une sophistication dans le rendu de la profondeur et de la lumière. Elle est une réussite par sa capacité à poser une question existentielle simple avec une mise en scène complexe, engageante et profondément amusante. C’est une œuvre qui respire l’optimisme et la créativité.
Changement de cap
“Changement de cap” est un manifeste visuel de l’urgence climatique et de l’impact dévastateur du tourisme et de l’exploitation commerciale dans les régions polaires. L’artiste utilise un langage pictural à la fois naïf et incisif, juxtaposant la beauté d’un paysage polaire idéalisé avec les signes évidents de la catastrophe environnementale.
Composition et Décor Artificiel
La toile est dominée par un bleu éclatant – celui de la mer et du ciel – qui confère à la scène une allure paradoxalement lumineuse et joyeuse, malgré la gravité du sujet. Le ciel n’est pas un décor naturel, mais une toile de fond factice. Les nuages stylisés, comme découpés dans du carton et fixés par des punaises, révèlent un geste pictural d’une grande intelligence.
Cette artificialité souligne le côté pur et vide de l’Arctique, mais surtout la superficialité de l’intervention humaine qui réduit ce paysage à un décor. Ce sentiment est renforcé par le contraste saisissant avec le nuage de fumée noire, volumineux et réaliste, signifiant que la destruction et la pollution sont, elles, bien réelles.
Le Voyage Forcé de l’Ours Polaire
Le cœur de l’œuvre est l’Ours Polaire, figure majestueuse de la tragédie climatique. L’ours migre sur un morceau de glace qui fond, agissant comme un radeau de fortune, dicté par la nécessité d’un “changement de cap”. Les objets qui l’accompagnent humanisent son exil et soulignent le danger : les valises évoquent un départ définitif vers “nos plages”, et le masque à gaz et le kit médical sont là pour la survie dans un monde empoisonné.
L’Agent de la Catastrophe et Ses Conséquences
L’ennemi est peint d’un rouge vif : un navire de croisière ou brise-glace massif. Il est le symbole direct du Passage du Nord-Ouest et du tourisme polaire destructeur. La fumée qui s’échappe est la pollution toxique. La conséquence est rendue avec une brutalité graphique, typique de l’absurde qui révèle la vérité : de petits oiseaux tombent du ciel lorsqu’ils croisent le panache de fumée. Ce détail, puissant et cru, illustre la mort directe causée par l’exploitation des régions arctiques.
L’Énigme de l’Impuissance
En bas à droite, le tableau introduit des éléments de commentaire :
- Un macareux moine, oiseau nordique, observe la scène avec un parasol, symbolisant une tentative dérisoire de “vacances” et de la fuite vers une plage.
- Un petit voilier miniature navigue à proximité, tirant derrière lui l’énigme du ventilateur. Ce ventilateur, qui ne peut évidemment pas propulser le voilier par la force du vent qu’il génère lui-même, est la parfaite incarnation de l’absurdité joyeuse : il critique les tentatives humaines auto-suffisantes, mais vaines, de s’affranchir de la réalité climatique.
- Le phoque qui observe l’ours en surface complète la dimension animale et témoigne de la détresse collective du monde marin.
Conclusion :
“Changement de cap” est un tableau vibrant, coloré et profondément engagé qui utilise l’esthétique du naïf et du surréalisme pour véhiculer un message écologique d’une grande urgence. C’est une œuvre qui, en dépit de ses couleurs vives et de la poésie de l’absurde, ne laisse aucune place à l’ambiguïté : le changement climatique et la pollution chassent la nature de son foyer, tandis que les responsables continuent d’avancer, indifférents ou aveugles. Un tableau fort et très réussi.
Stories
“Des petites histoires et anecdotes qui ont essemé mon parcours d’artiste depuis 1997″
Pain au laid (2023) huile sur toile 41/33cm
“Pain au laid” le début de l’histoire
Ce tableau réalisé en 2023 est un hommage à mon premier dessin “funny Art”, où j’ai commencé à vouloir donner vie à des natures mortes.
A cette époque là je m’amusais au crayon, je découvrais les ombres, les HB, H, 8B bien gras et je commençais à y prendre goût.
Ayant toujours aimé créer des bestioles bizarres un peu expressives j’ai donc ajouté ces deux-là dans ce dessin.
C’était le début de mon Funny Art, où par la suite j’ai continué sur de l’acrylique et enfin à l’huile dans les années 98/99. J’ai donc voulu faire un tableau pour redonner vie à cet étrange bestiole et la mettre en couleur.
pain aux laids (dessin au crayon 1997)
“Température ressentie”
Pourquoi ce tableau a ce titre?
Aprés chaque tableau il me faut un titre, et si possible quelque chose de bien français, une expression, un jeu de mot ou une critique du monde actuel (car j’aime bien critiquer le monde actuel,et il y a du boulot).
Donc voilà pour moi une critique : l’histoire du phénomène de la “température ressentie”.
Il y a une dizaine d’année on nous a sorti ce nouveau terme, toujours – je pense – dans une optique d’augmenter la peur et le mauvais côté des choses, accentuer ce qui doit inquiéter mais malheureusement ne l’est pas.
Alors quand l’hiver il ne fait que 10 degrés ça enlève le côté hivernal de la chose, alors un type a eu cette idée merveilleuse”hé pourquoi on ne pourrait pas ajouter une autre température plus provoc quand c’est plus vendeur?”
BINGO !! Ca a donné “demain nous aurons une température de 8 degrés (ça va!) mais ressentie 3 (ouf !!là ça craint) sur la région Nord”
Effectivement…là ça cause, demain ça va cailler !!!!
“La Linea, appellation d’origine protégée”
Un tableau au titre simple et tellement logique.
En même temps il n’y a pas trop de question à se poser, il y a ceux qui ont juste et ceux qui ont faux.
Comme on le sait, toutes les bonnes recettes viennent du terroir. Le terroir c’est généralement la campagne. Qu’on ne me dise pas qu’un parisien a inventé une vieille recette, j’ai un vieux livre de cuisine chez moi qui s’appelle “la cuisine de nos régions”…ben il n’ y a pas Paris. Bizarre. Par contre il y a un enormement de recettes du Sud Ouest par exemple.
Un jour dans un restaurant parisien, le serveur arrive et me donne les 2 plats du menu : “Confit de canard, ou ….saucisse de Toulouse”. Donc là, comment te dire “je suis Toulousain”. Le type me regarde et me dit “ha oui je suis désolé”.
Alors qu’on ne m’explique pas qu’un pain au chocolat est une chocolatine 🙂
N’en déplaise à certains…hein Christophe.![cool]()
“Equilibre”
Cette toile est partie d’une réflexion à savoir si on met 2 trucs d’un poids différent qui flottent avec un niveau d’eau au final identique, lequel sera le plus lourd?
Il y en a qui ont la réponse, d’autre non.
Et c’est ça qui me plait 🙂 Débrouillez vous !!
“Les oeufs trompette”
C’est quoi ce truc?
Un animal…oui oui un animal qui a une forme d’oeuf et une trompe.
Ils n’ont que ça et des yeux pour s’étonner, pleurer ou montrer leur expression.
J’ai voulu créer des personnages simples qui puissent être intégré dans certains tableaux pour donner une expression, un ressentie ou bien générer une reflexion quand à une histoire possible.
Comme toujours une histoire que chacun se fait par lui-même.
“La dernière farce de Guignol”
Guignol, un hachoir, quelques ingrédients…
Un ciseau prêt à faire son office…
Dommage pour toi Guignol !!! Ce coup-ci c’était bien ta dernière farce d’être transformé en farce.
Pour la petite ( ou la grande) histoire, depuis mon plus jeune âge (ne me demandez pas pourquoi) mais je déteste Guignol.
Ce type m’horripile au plus haut point.
Sa tête me revient pas comme on dit et j’ai réfléchi un peu moment à lui faire la peau sur une toile. En douceur bien entendu, en gardant à l’esprit “la farce”, alors aprés avoir trouvé quelques ustensiles et ingrédients nécessaires à mon méfait je me suis lancé dans la recette.
Tshaw Guignol !
First period
“Des petites histoires et anecdotes qui ont essemé mon parcours d’artiste depuis 1997″
Ara (1997) crayons sur papier A4
“Premiers crayons”
Ce tableau réalisé en 2023 est un hommage à mon premier dessin “funny Art”, où j’ai commencé à vouloir donner vie à des natures mortes.
A cette époque là je m’amusais au crayon, je découvrais les ombres, les HB, H, 8B bien gras et je commençais à y prendre goût.
Ayant toujours aimé créer des bestioles bizarres un peu expressives j’ai donc ajouté ces deux-là dans ce dessin.
C’était le début de mon Funny Art, où par la suite j’ai continué sur de l’acrylique et enfin à l’huile dans les années 98/99. J’ai donc voulu faire un tableau pour redonner vie à cet étrange bestiole et la mettre en couleur.
Varan de Komodo (1997)
crayons sur papier A4
Pastel de 1998 : “Tajine”
“Pastels”
Pour passer à la couleur aprés la maitrise du crayon c’est tout naturellement que je me suis tourné vers le pastel. J’ai trouvé ça super intéressant et rapide.
Mais je voulais passer aux pinceaux alors j’ai vite laissé tomber.
Pastel de 1999 : “Chevalangue”
Ma première peinture acrylique
En 1997, j’ai pratiqué le N&B grâce aux crayons, en 1998 j’ai testé le pastel, j’ai trouvé ça un peu trop “simple”, alors j’ai testé l’aquarelle qui ne m’a pas plu et suis passé directement à l’acrylique.
J’ai passé plus d’un an sur l’acrylique et j’ai donc réalisé mes premières peintures, dont cette toute première “bouteilles” réalisée en 1998.
Voici ci-dessous une galerie de ces toiles datant de 1998/99. La qualité est trés mauvaise car il n’y avait pas d’appareil numérique à l’époque.
Mes premières huiles
En 1999 je me décide à tester l’huile, à l’époque j’étais en appartement et les odeurs (white spirit, tubes d’huile) étaient une catastrophe ce qui du coup limitait une certaine liberté dans le travail.
J’ai donc commencé à expérimenter cette technique à mille lieues de l’acrylique, une technique où on devient vite fou car l’huile…reste une technique à part dûe à sa fluidité et le fait que ce soit huileux.
Mais une fois domptée elle devient une pratique dont on ne peut plus se passer.
Priv’Art
Partner Artists
Artists we meet at events who become friends.
Alain Zitouni
With “Inner Journeys”, Alain Zitouni opens the doors to a universe where art becomes a mirror of the soul. A self-taught artist guided by a spiritual quest, he seeks to make the invisible visible: those inner movements that inhabit us but which we do not always express.
His work, somewhere between lyrical abstraction and fantastical landscapes, is created in a state of complete presence, where thought falls silent to allow essence to emerge. Vibrant colours or soothing shades, plays of light, deep textures: each of his paintings becomes an invitation to contemplation, a space where the viewer projects their own inner world.
An intuitive and experimental artist, Alain Zitouni explores materials, rhythms and contrasts as paths to pure emotion. Humble in his approach, he considers exchange to be an integral part of the work: “There are as many universes as there are observers. “
“Inner Journeys” thus offers a moment suspended in time, a return to oneself, a tribute to the invisible that shapes our lives.
Sources of my inspiration
“Voici une liste de ce qui m’inspire dans mes créations“
Premier de la liste et le plus important :
EDIKA (Edouard Carali)
Maître incontesté de l’absurde, un auteur de BD qui reste toujours pour moi une des plus grandes sources d’un monde farfelu.
Un certain monde d’absurde télévisuel du passé, même si aujourd’hui 100% du monde télévisuel est 100% absurde…à l’image du monde actuel. Et malheureusement pas du tout drôle !
Sofonista Anguissola
LA plus grande des peintres de l’histoire.
Remerciements :
Merci aux gens qui me suivent, me poussent, me soutiennent, tout particulièrement à celle qui m’accompagne et m’encourage chaque jour : Christel.
Merci à nos familles, nos amis qui m’accompagnent. Merci à ceux qui ont cru et on eu confiance en moi, Séverine pour le début, Mme Granier et Mailyn.
Merci à Elodie pour son aide précieuse sur ce site, merci Christophe. Merci aux collègues que l’on rencontre sur les salons et qui deviennent des amis (Alain).
Et puis merci aux clients, et à ceux qui suivront. 









































































